En fait, l'application donnée dans
la partie
n'est pas vraiment une bijection, mais
seulement une injection.
Cela est dû à l'existence de deux écritures
décimales distinctes pour les décimaux: l'une avec un
nombre fini de chiffre (ex: ), l'autre avec
un nombre infini de chiffres (ex:
4.1)
En conséquence, le nombre
par exemple n'a pas d'antécédent puisque:
Cependant, ça suffit: nous fournit une
injection de
dans
, et l'injection
réciproque est triviale. En appliquant le
théorème de Cantor-Bernstein on peut donc conclure en
toute rigueur que