Voici une démonstration plus indirecte du fait que
est indénombrable, mais qui a
l'avantage de préciser le rapport entre les 2, à
savoir
, l'ensemble des parties de
.
En voici une (jolie) démonstration par l'absurde.
Supposons qu'il existe une bijection
Pour tout
dans
,
est un
sous-ensemble de
. Notons
. Par
construction,
est une partie de
,
donc
est dans
. Comme
est une bijection,
a un
antécédent dans
, ie: il existe
tel que
.
Alors:
On constitue donc l'application
de la façon
suivante. Soit
dans
.
est donc un sous-ensemble (fini ou infini)
de
.
On forme un nombre écrit en base
de la façon suivante:
D'autre part, si on fabrique l'application
comme
, mais en considérant que cette fois
d est écrit en base 3 (ou 10, ou n>2), alors
l'application q est une injection de
dans
.4.3
se surjecte et s'injecte à la
fois dans
, donc
, ie:
Par généralisation du cas fini, on écrit:
En effet, puisque est inclus (donc s'injecte)
dans
,
. De plus, on vient de
montrer que
, et que
n'est pas équipotent à
.
Donc
.