2. Par récurrence sur . On le vérifie à la main pour . Pour , si est un suffixe de , alors est un suffixe strict de , donc c'est un suffixe de .
3. Pour , la longueur de est impaire par construction. On montre par récurrence. C'est vrai pour (et même et ). Supposons que pour un certain . Comme est un suffixe de , on peut écrire , avec .
L'avant dernier chiffre de ne peut être égal au premier chiffre de , car il s'agit de deux chiffres consécutifs en position impaire qui sont toujours distincts dans une image par .
Par conséquent contient au moins un bloc de plus que et donc , d'où .
4. Se déduit facilement des valeurs initiales et de (3).
C'est vrai d'après le lemme 1 pour , en prenant . Pour supérieur à , on prend . Alors pour , le suffixe de longueur de est un suffixe de , puisque d'après le 4. du lemme 2.
Il coïncide donc avec le suffixe de longueur de , puisque est un suffixe de qui est un suffixe de . (d'après les 2. et 1. du lemme 2. )
On peut formaliser ce résultat en définissant une topologie convenable sur l'ensemble des mots finis et infinis sur l'alphabet . On peut alors montrer que la suite a deux valeurs d'adhérence, qui sont deux mots infinis à gauche: